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Captivés, entraînés, passionnés... sommeliers

Archives for janvier 2019

Le sommelier Gérard Basset s’éteint

17 janvier 2019

La  nouvelle a fait le tour des vignobles de toute l’Europe en quelques minutes. Le sommelier Gérard Basset a succombé à un cancer ce mercredi 16 janvier 2019.

Originaire de Firminy, cet homme passionné avait fait carrière en Grande Bretagne après avoir fait son apprentissage auprès de la première femme meilleure sommelier de France Danielle Carré Cartal, elle aussi disparue.

Gérard Basset était une référence mondiale dans le milieu de la sommellerie. Il était en effet le seul spécialiste du vin au monde à détenir à la fois un master de sommellerie, un Wine MBA (Master of business administration) et les titres prestigieux de meilleur sommelier du monde et de master of wine.

Il avait fait ses études au lycée Albert-Camus de Firminy et était tombé amoureux de l’Angleterre lors d’un déplacement à Liverpool, où il était allé supporter les Verts . Il a donc commencé sa carrière outre-Manche comme plongeur dans un restaurant, puis il est devenu serveur. Il est alors rentré en France pour passer un CAP de cuisine et de service. Il décroche ensuite un  CAP de sommellerie. Son objectif : atteindre le plus haut niveau.

Gérard Basset l’atteindra quelques années plus tard en remportant le titre très convoité de Master of wine et en 2010, celui de meilleur sommelier du monde. En marge de cette époustouflante carrière, Gérard Basset a créé, avec son épouse anglaise et un associé, la chaîne des hôtels du vin (six établissements de luxe et de charme), qu’il a par la suite revendue pour créer l’hôtel Terravina à Southampton. Il était officier de l’ordre de l’empire britannique.

Voir la vidéo de Gérard Basset en cliquant ici

Ses amis garderont de lui l’image d’un homme attentif, affable, déterminé, généreux. Dans une récente interview qu’il nous avait accordée, il nous avait confié étudier sur le vin encore et toujours à Bordeaux. Auteur de plusieurs ouvrages il avait développé une application dédiée au monde de la restauration et aux amateurs de vins. Source Le progrès

Installé au Royaume-Uni depuis les années 1980 (il avait pris la nationalité britannique), Gérard Basset était considéré comme l’un des plus grands ambassadeurs de la sommellerie française à l’international. Bardé de diplômes et de titres prestigieux, désigné homme de l’année 2013 par le magazine anglais Decanter, il avait décroché en 2010, à Santiago du Chili, le titre très prisé de Meilleur sommelier du monde lors d’une finale mémorable face à Paolo Basso (Suisse) et David Biraud (France).

Il était respecté et apprécié unanimement dans l’univers du vin pour ses compétences et sa grande humilité. Chef d’entreprise avisé, il était cofondateur de la chaîne les Hôtels du vin, et dirigeait avec son épouse, Nina, leur hôtel Terra Vina. À l’âge de 61 ans, il a succombé mercredi 16 janvier à un cancer de l’œsophage.  Source Le Point

Autres textes sur cette triste nouvelle :

La RVF

Vitishpère

Decanter Magazine

The Drinks Business

Imbibe.com

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Pascaline Lepeltier nommée personnalité de l’année 2019 par la RVF

10 janvier 2019

Par Isabel Malsang /

Pascaline Lepeltier, sommelière multi-titrée vivant à New York, passionnée par les vins biologiques et la nature, a été désignée jeudi comme «personnalité de l’année» 2019 par la Revue du vin de France (RVF). «C’est fantastique et irréel d’être ainsi reconnue par la prestigieuse revue, moi qui ne suis qu’une passeuse», a réagi Pascaline Lepeltier auprès de l’AFP. «J’ai accepté le prix de la RVF, car je me vois comme un symbole de la nécessité de réfléchir à ce qu’on boit, à ce qu’on mange, à ce qu’il faut faire pour arrêter de massacrer les sols, et essayer d’être moteur pour transformer toute l’agriculture», a-t-elle ajouté.

La jeune femme, diplômée de philosophie venue à la sommellerie par le bas et la formation professionnelle, a espéré que sa récompense «permette de montrer aux jeunes qu’on peut avoir un métier passionnant dans le vin, qui permet de vivre ses rêves».

Âgée de 38 ans, Pascaline Lepeltier a accompli un doublé historique fin 2018, première femme lauréate de la classe de sommellerie du concours des meilleurs ouvriers de France (MOF), elle a aussi décroché le titre de meilleure sommelier (e) de France.

Née et élevée à Angers, berceau des vins de Loire, elle exerce son art à New York, dans le restaurant gastronomique Racines, situé dans le quartier de Tribeca, où elle gère une cave de 2500 références «dont 80 % sont cultivés en biodynamie». Aux États-Unis, elle a obtenu le diplôme de master Sommelier en 2014.

«Dans une filière agricole qui a le vent en poupe et qui a un impact sur la santé, on doit s’obliger à être extrêmement attentif à la sélection de ce que nous proposons à la dégustation», explique la jeune femme, très sensible au «problème de malbouffe, et de malboire». En dénonçant les vins comportant «beaucoup d’additifs», elle dit prendre «très à coeur» de présenter à ses clients «des vins de grande qualité élaborés avec des techniques naturelles», car «le corps les absorbe mieux».

Le vin est le seul produit agroalimentaire «qui n’a pas d’obligation en terme législatif pour indiquer ses ingrédients» note-t-elle. «Un moment qui se dilate». «Je suis d’une génération qui souhaite redonner du goût, issu d’une agriculture vivante», dit Pascaline Lepeltier, «ravie» du «mouvement» engagé par de prestigieux domaines viticoles vers le bio et la biodynamie. «Aux États-Unis, les jeunes boivent de moins en moins de bière et de cocktail, et de plus en plus de vin, ils sont très demandeurs de vins les plus naturels possible», donc peu stabilisés avec additifs et conservateurs chimiques, explique la jeune femme, qui dit avoir «choisi de faire carrière dans le vin» lors de la dégustation d’un Château d’Yquem.

«En 2005, un verre de ce vin, élaboré pendant la guerre […] m’a fait comprendre à lui seul ce que Bergson appelait la «durée», le «moment qui se dilate», explique cette diplômée de philosophie. «Il n’y a pas photo, pour que ça marche il faut que le raisin soit de qualité exceptionnelle et restitue l’histoire de la terre et du soleil, évidemment il y a des échecs terribles, comme quand on fait un yaourt à la maison et qu’il tourne, mais quand c’est grand, c’est grandissime». Une grande partie du palmarès annuel de la RVF célèbre le retour au naturel de la viticulture, régulièrement accusée d’utiliser trop de pesticides.

Parmi les lauréats, le vigneron de l’année est le Bourguignon Vincent Dureuil-Janthial (Rully) qui revient progressivement au bio. Le prix de l’innovation revient à Michel Drappier pour son champagne «zéro carbone». Un jeune Savoyard installé en bio, Matthieu Goury, de retour en France après avoir vinifié en Australie pour Michel Chapoutier et Jasper Hill, reçoit le prix de la Découverte.

Créée en 1927, la RVF récompense chaque année depuis dix ans des personnes qui œuvrent «à sublimer et à faire rayonner le vin en France». En 2018, la RVF avait primé le cinéaste Cédric Klapisch, qui a passé une année entière dans un vignoble pour Retour en Bourgogne (2017). En 2017, Alain Juppé, maire de Bordeaux, avait été récompensé.

Source :  AFP Paris

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Antoine Pétrus, un sommelier hors norme

9 janvier 2019

Antoine Pétrus, meilleur jeune sommelier de France et meilleur ouvrier de France (en 2011) et directeur général de Taillevent Paris.

Par Stéphane Durand Souffland /

PORTRAIT – Consacré Meilleur ouvrier de France dans deux disciplines – exploit rarissime -, ce sommelier reconnu est aussi le dynamique directeur de salle du restaurant parisien Taillevent.

Comme beaucoup de gens, Antoine Pétrus est tombé amoureux lors du mariage d’un autre. Lui, c’était à la fin des années 1990. Encore adolescent, il a succombé non pas aux charmes de l’épousée (ouf!) ou d’une demoiselle d’honneur, mais à ceux du percolateur. Cette machine à expresso l’a littéralement envoûté, au point qu’il a passé le plus clair de son temps à servir des cafés aux invités.

Vingt ans après, le jeune homme pressé se retrouve directeur général du groupe Taillevent (110 personnes à Paris, Londres, Beyrouth et Tokyo), responsable de tous les achats de vin pour les caves et les restaurants, soit quelque 60.000 cols par an. Il a été couronné deux fois Meilleur ouvrier de France (MOF), exploit rarissime – «nous ne sommes que quatre», sourit-il -, tant ce concours est difficile: lauréat en 2011 au terme de l’épreuve de sommellerie, puis en novembre 2018 dans la catégorie «maître d’hôtel, service et arts de la table».

Pour lire la suite cliquez ici

Source : Le Figaro

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