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La lutte contre les faux des domaines de la Romanée-Conti

4 novembre 2017

Extension du domaine de la lutte… contre les faux

Devenus objets de luxe, les grands vins sont aujourd’hui copiés, reproduits, imités par les faussaires du monde entier. Devant un tel fléau, les propriétés les plus prestigieuses affûtent leurs ripostes. En exclusivité, les domaines de la Romanée-Conti et Ponsot.

  • La Revue du Vin de France
  • 27 Oct 2017

Une enquête de Jean-Baptiste Thial de Bordenave

La Romanée-Conti, Ponsot, Château Ausone… des noms qui font rêver tous les amateurs de grands vins, mais aussi tous les contrefacteurs du monde. Ces bouteilles, qui coûtent plusieurs centaines voire quelques milliers d’euros selon les millésimes, sont désormais des produits de luxe et donc les victimes privilégiées de l’industrie de la contrefaçon. Dans cette enquête, les propriétaires de ces trois domaines prestigieux, Aubert de Villaine (domaine de la Romanée-Conti), Laurent Ponsot (domaine Ponsot) et Alain Vauthier (château Ausone), révèlent leur vision de la contrefaçon des vins et livrent leurs expériences et leurs techniques pour combattre ce fléau.

Anecdotique il y a une trentaine d’années, le sujet est aujourd’hui un problème majeur pour tous les domaines et notamment les plus prestigieux. La lutte contre les faux est désormais un volet incontournable de la bonne gestion de leur propriété. L’incroyable histoire du faussaire de génie Rudy Kurniawan, alias “Dr Conti”, est l’illustration récente la plus spectaculaire de ce phénomène. Pendant dix ans, cet Indonésien a écoulé des centaines de faux Grands crus français dans de très vieux millésimes lors de ventes aux enchères aux États-Unis avant d’être arrêté par le FBI et condamné par la justice américaine à dix ans de prison en 2014.

Dans le domaine des vins et des alcools, la contrefaçon peut revêtir différentes formes, de la reproduction à l’identique d’une bouteille, contrefaçon dite “servile”, à la simple imitation, une marque “Chatelet Lafite”, par exemple, repérée sur le marché chinois, en passant par le remplissage de bouteilles, qui consiste à se procurer des flacons vides et à les remplir avec du vin de qualité mais de prix nettement inférieur.

L’Europe au coeur des trafics

Si la Chine demeure sans conteste le champion toutes catégories de l’industrie de la contrefaçon, le fléau est désormais mondial : anciens pays du Bloc soviétique, Amérique du Sud et même la vieille Europe de l’Ouest qu’on pensait à l’abri sont concernés. Le récent démantèlement d’un réseau italien de fausses bouteilles du domaine de la Romanée-Conti en témoigne.

Mais quelles sont concrètement les conséquences de la contrefaçon en matière de vins ? Tout d’abord, il existe un risque majeur pour la santé : si l’alcool présent dans ces bouteilles peut être d’une qualité correcte, il peut aussi être totalement impropre à la consommation et extrêmement dangereux. En deuxième lieu, la contrefaçon représente un manque à gagner pour le producteur victime et pour l’État qui ne perçoit pas de TVA et de redevances, lesquelles constituent une part importante du prix de la bouteille, même si chiffrer l’étendue de cette industrie souterraine se relève impossible. Enfin – et c’est une conséquence qu’il ne faut pas sous-estimer –, cela nuit à l’image du vin contrefait, à son appellation et à son pays de production. Un scandale impliquant de faux vins “français” en Chine peut ainsi amener de nombreux consommateurs chinois à se détourner des vins de l’Hexagone pour s’orienter vers les vins d’autres pays.

Un arsenal juridique et technique

Existe-t-il alors de vraies solutions afin de lutter contre la contrefaçon ? Codes-barres, applications internet, dépôts de marques, recours à des cabinets spécialisés, surveillances et enquêtes sur les marchés : de nombreuses armes juridiques et techniques existent et peuvent être utilisées de différentes manières selon la taille, la structure du domaine et également l’importance des marchés concernés. Au travers des cas de Laurent Ponsot au domaine Ponsot, Alain Vauthier au château Ausone et Aubert de Villaine au domaine de la Romanée-Conti, découvrons ici trois cas emblématiques et surtout trois stratégies différentes de riposte pour combattre les contrefaçons de vins.

Pour lire la suite;

http://www.pressreader.com/france/la-revue-du-vin-de-france/20171027/281809989131173

 

   

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